QUI SUIS-JE ?

J’ai eu plusieurs vie ! J’ai été archéologue, directeur de séjours de vacances archéologie, fondateur de plusieurs associations qui ont développé l’animation archéologique dans les écoles et les collèges, docteur en sciences de l’éducation, formé à des pédagogies variées et spécialisé sur les troubles des apprentissages (fonctions exécutives).

C’est la synthèse de tous ces métiers et expériences qui m’ont conduis à te proposer une activité ludique, scientifique, passionnante qui te permettra, en plus, de développer tes capacités cérébrales, de mieux apprendre ou transmettre !

1988 - 2004
1988 - 2004

Archéologue

Passionné par l’archéologie, dès que j’ai eu mon BAC L, je suis allé m’inscrire à l’université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne. J'ai eu d'excellents enseignants comme Yvette Taborin (préhistoire), Nicole Pigeot (technologie lithique), Jean-paul Demoule (protohistoire), Jean-Paul Thalmann (archéologie orientale), Alain Schnapp (méthodes de travail), Éric Taladoire (précolombien), Pierre-Jean Trombetta (archéologie urbaine). J’étais spécialisé en préhistoire et en épigraphie maya (le déchiffrement de l’écriture). Au cours de mes études, j’ai monté à travers ma première association « Archéologie Sans Frontière » les 2 premiers projets de recherche au Mexique entièrement sponsorisés par des entreprises privées sur les cités mayas de Comalcalco et de Yaxchilan ! J’avais 21 et 24 ans ! Je t’en parlerai dans ce blog.

J'ai dû choisir entre deux disciplines : préhistoire ou précolombien. La préhistoire et en particulier certains certaines grottes préhistoriques étant "monopolisée" par des chercheurs, il m'est très vite apparu compliqué de faire un travail holistique sur l'art pariétal comme je l'avais envisagé. En effet, les "guerres de clans" entre préhistoriens ne me permettaient pas d'accéder à tous les sites. En archéologie précolombienne, il en allait tout autrement. Les chercheurs français étaient rares et encore plus rares concernant l'épigraphie maya puisqu'il n'y avait que Michel Davoust dont j'ai été un des élèves à l'INALCO en plus de mon cursus universitaire à Paris 1-Panthéon Sorbonne. J'ai donc opté pour cette spécialité. Bénéficiaire de la bourse Lavoisier puis de la bourse franco-mexicaine, je suis parti au Mexique pour faire ma thèse de doctorat en épigraphie maya et où j’ai pu mener plusieurs projets de recherche sous les directions de Lorenzo Ochoa Salas (UNAM-ENAH) et Daniel Juárez Cossío (Cité de Yachilan). J’ai aussi participé à plusieurs missions de l’INAH (l’équivalent du Ministère de la Culture) et de l’Université autonome de Mexico (UNAM) ainsi qu'à des conférences internationales.

C’est à cette époque que je co-fonde Wayeb en 1996, une association européenne de recherche dans le domaine des études précolombiennes et en particulier mayas. Je suis toujours membre fondateur et administrateur de Wayeb qui organise chaque année une Conférence Européenne. Cette manifestation dépasse les frontières européennes puisqu’elle qui réunit chaque année l’ensemble de la communauté internationale mayaniste. Chaque « European Maya Conference » est organisée dans une institution muséale renommée (British Museum, Prado, Quai Branly…) ou des universités. L’ensemble du dispositif est totalement mis en œuvre sur la base du bénévolat. C'est désormais une institution internationale reconnue !

1986 - 2015
1986 - 2015

Animateur, directeur de séjours de vacances et formateur

Issu d’une famille nombreuse, nos parents voulaient que nous apprenions le coût de la vie mais aussi à nous débrouiller. J’ai passé mon BAFA à 17 ans et à 21, l’âge minimum requis, je devenais directeur BAFD. Plus tard, j’ai passé un BEATEP. Lorsque je suis rentré à l’université, j’ai très vite compris l’intérêt de relier les savoirs scientifiques et l’animation socioculturelle. Ma rencontre avec l’archéologue de La Courneuve, Christian Gaborieau, m’a convaincu de la nécessité de faire de la divulgation de qualité. A cette époque la « médiation culturelle » n’existait pas en tant que telle et les savoirs n’étaient pas très accessibles au plus grand nombre. J’ai créé pour ainsi dire sans le savoir, dès 1991, la « médiation culturelle en archéologie » en proposant lors de ma première direction de centre de loisirs un projet pédagogique autour de cette thématique. Il s‘agissait de faire coïncider la souplesse et les outils pédagogiques issus de l’animation avec les contenus issus du monde de la recherche pour proposer une animation scientifique du patrimoine archéologique, préhistorique et historique : une médiation non seulement de qualité du point de vue des contenus mais surtout adaptée pédagogiquement aux différents publics.

Je suis devenu par la suite formateur BAFA et BAFD. Dans le cadre d'une association que j'ai créée, j’ai monté un perfectionnement BAFA archéologie et patrimoine puis un BEATEP et un BPJEPS médiation culturelle en partenariat avec l’UFCV et les CEMEA. L’enjeu était en effet de pouvoir disposer d’animateurs formés non seulement aux techniques d’animation et aux besoins de l’enfant mais aussi à des contenus scientifiques pour qu’ils puissent proposer une animation scientifique de qualité. Contrairement à d’autres qui estimaient que la médiation culturelle devaient être réservée aux étudiants en archéologie ou en médiation culturelle, j’estimais que le patrimoine appartenait à tous et que tous pouvaient être en mesure d’en parler.

Ces deux univers, l’université et l’animation socioculturelle sont restés depuis étroitement liés. J’ai créé plusieurs associations (Archéologie Sans Frontière de 1993 à 2000 puis imp-Actes (Ingénierie, Médiation, Patrimoine, Culture, Territoires, Environnement, Santé) de 2000 à 2015. Au cours de ces années, j'interviens dans presque tous les centres de loisirs de la Ville de Paris et dans un très grand nombre d'école primaires et collèges parisiens.

1993 à 2016
1993 à 2016

Médiateur culturel et en santé publique, Ingénieur culturel, chef de projet et consultant senior en méthodes agiles

C’est avec la création de l’association imp-Actes que j’ai développer à proprement parlé la médiation culturelle devenue à la mode. Alors que dans les années précédentes, nous étions précurseurs dans l’animation archéologique, on constate l’émergence de nombreuses formations de master de médiation culturelle dans les universités. Avec l’association imp-Actes, j’ai développé de très nombreux projets dans les écoles primaires et les collèges, des classes patrimoine, des séjours de vacances archéologie… des PEAC (parcours d'éducation artistique et culturelle), des Ateliers Éducatifs, des projets CUCS (Contrats urbains de cohésion sociale), des CLAS (Contrat local d’accompagnement à la scolarité), etc. Je me forme et j'interviens dans presque tous les collèges parisiens pour faire des actions de prévention santé en collaboration avec le CRIPS et la préfecture de Paris (tabac, alcool, cannabis, alimentation...). Je crée aussi un vrai jeu de société de prévention santé contre le tabac, TABAKITABA, validé par la Mildeca (ex-Mildt) et l'ANSP (ex-INPES).

Entre 2000 et 2017, je passe 2 masters en développement et valorisation des patrimoines culturels et naturels. J'interviens pour des PNR, communautés de communes, syndicats mixtes, le château de Versailles, le musée Champollion, la Cité des sciences et de l'Industrie, la Ville de Paris... Je crée un centre d'interprétation archéologique, des routes touristiques, des outils et des dispositifs de médiation. Puis je deviens consultant idéateur en transformation digitale et accompagnement au changement (SCRUM, Design Thinking...).

2015 à 2022
2015 à 2022

Docteur en sciences de l’éducation et spécialisation sur « apprendre à apprendre »

J’ai décidé de mes servir de mon expérience de vie pour faire une thèse de doctorat en sciences de l’éducation puisque finalement c’est la question de la transmission et de l’apprentissage qui m’a animé tout au long de ma vie. Cette thèse que j’obtiens en 2015 porte sur les représentations des élèves de CE2, CM1 et CM2 sur la préhistoire et Cro-Magnon (https://preistorik.hypotheses.org).

J’obtiens la qualification de Maître de Conférences en 2016 mais je ne trouve aucun poste de recherche à l’université.

Je décroche en 2018 la prise en charge d’une formation d’éducateur Montessori. En parallèle, je me forme à la fonction de médiateur Feuerstein (le développement des fonctions exécutives pour les élèves DYS… TDAH) et à l’approche Gattegno. Je réalise également plusieurs formations pour maitriser un certains nombre d’outils destinés à aider les enfants qui ont des troubles de l’apprentissage ou des difficultés liés à leurs fonctions exécutives (Figure de Rey, BRIEF, BMT-i, Psychopédagogie des troubles des apprentissages, Remédiations des fonctions exécutives de l'attention et de la mémoire…).

J’en profite aussi pour compléter mon approche par des formations destinées à améliorer le savoir-être : communication non violente (CNV), approche neurocognitiviste (ANC), gestion des émotions (EFT)…

Je me rends compte que depuis Céline Alvarez, un changement s’est opéré. La forme ancienne et traditionnelle de l’éducation est en décalage avec le besoin sociétal. Les enseignants sont pris entre l’injonction de bien faire leur travail sans en avoir les moyens et c’est d’autant plus difficile s’ils essaient d’introduire du Montessori dans leur classe. Les structures alternatives sont sous pression. Tout le monde craque. Je crée une école innovante en 2021 en Espagne mais le nombre d’élèves étant insuffisant pour me rémunérer, je dois rentrer en France après 1 année de direction. Je viens d’être papa…

2022
2022

Le début d’un rêve

Je décide de réunir toutes mes, connaissances, compétences et expériences et d’offrir aux jeunes et aux moins jeunes, aux structures éducatives et culturelles, aux élèves et aux parents, la possibilité d’utiliser le formidable levier qu’est l’archéologie pour apprendre en s‘amusant et développer :

- ses savoirs (mathématiques, français, histoire, sciences…)

- ses savoir-être (apprendre à coopérer, observer, s’adapter…)

- ses savoir-faire (démarche scientifique, fabriquer du feu comme à la préhistoire ou faire de la mosaïque romaine… )

L’archéologie est une approche passionnante qui permet en plus de développer ses supers pouvoirs : les fameuses fonctions exécutives (attention planification, inhibition, mémorisation, initiation…) qui sont nécessaires à ceux qui apprennent et à ceux qui transmettent.

2023
2023

Naissance d’Archéologie Ludique