L’évolution humaine dans les manuels scolaires

Je présente ici une analyse de la façon dont les manuels scolaires en primaire représentent l’évolution humaine. Les écoles utilisent encore plusieurs de ces manuels !

Analyse de 9 manuels scolaires

Tableau de synthèse des fossiles humains présents dans les manuels

J’ai localisé des lignées humaines dans neuf des treize manuels (Hatier, Hachette et Belin); rien chez Magnard). À part les éditions Hatier (2002 et 2006) qui ne présentent pas Néandertal, on trouve systématiquement Habilis, Erectus, Néandertal et Homo sapiens (voir tableau 1). Ces deux éditions proposent par contre, à chaque fois, des couples composés d’un homme et d’une femme.

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Les types de lignées humaines dans les manuels scolaires
T1 – Les types de lignées humaines et d’homininés représentés dans les manuels scolaires

Analyse des représentations des manuels

Australopithèque n’apparaît que chez Belin (2010 et 2013) et Hatier (2002 ; 2006). La plupart des manuels incluent une page sur les hominidés et parlent de Lucy et/ou de Toumaï.

Chez Hachette

Hachette a considéré dans l’édition de 2004 que l’australopithèque était un pré-humain. À ce titre, il n’a pas à être dans le tableau de la lignée sous le titre « les premiers Hommes ». Un paragraphe intitulé « Quand peut-on parler d’Homme ? » justifie ce choix, en prenant comme critère les premiers outils, donc Homo habilis. Il en est de même pour les éditions de 2004, 2007 et 2013 (voir figure 1).

Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Hachette
F1 – Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Hachette

Chez Hatier

Pour Hatier, la question est plus compliquée et la position des auteurs varie selon les éditions. En 2009 et 2011, Toumaï et Lucy sont considérés comme des hominidés. En 2002, 2004 et 2013, les restes de Lucy sont des « vestiges anciens d’humains ». Les australopithèques dont elle fait partie sont qualifiés de «  premiers Hommes » ou de « premiers êtres humains ». Il n’y a donc pas de consensus et l’on voit que les deux points de vue s’intercalent dans le temps. Après les australopithèques, toutes les éditions à l’exception de celle de 2002, traitent les espèces qui suivent comme faisant partie des humains : « les premiers Hommes » (2004), « les premiers êtres humains (2009 et 2011) et « les différentes espèces humaines » (2013). En 2002, l’australopithèque faisait partie de la généalogie. Tous les manuels insistent sur la bipédie et l’origine africaine de l’humanité. D’autres sur l’évolution du cerveau (Hachette, 2007 et Belin, 2010). (voir figure 2).

L'évolution humaine illustrée par des crânes, Hachette 2007
F2 – L’évolution humaine illustrée par des crânes, Hachette 2007

Le visuel de 2002 est donc modifié et l’australopithèque disparaît en 2011 (voir figure 4).

Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Hatier 2002-2011
F4 – Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Hatier 2002-2011

Les éditions de 2009 et de 2014 de Hatier proposent en plus “ergaster” (une femme) tandis que l’édition de 2014 a remplacé son Homo sapiens « homme » par une Homo sapiens “femme” (figure 5). On constate, à travers les manuels, les influences sociétales du moment sur la question du genre. Les éditeurs tentent de redonner une place aux femmes quasiment absentes des représentations sur la préhistoire.

Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Hatier 2002-2011
F5 – Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Hatier 2002-2011

Chez Belin

Chez Belin, on trouve une page dédiée à l’australopithèque considéré comme un hominidé dans l’édition de 2013. C’ets aussi le cas chez Hatier et Hachette. Une seconde page parle d’habilis et des migrations. Ce n’est qu’en troisième page que la lignée humaine apparaît avec erectus, Néandertal et Homo sapiens. Ils sont décrits comme les premiers européens. En 2010, Belin propose un récit alterné d’images et en 2011 une vision linéaire (voir figure 6).

Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Belin
F6 – Évolution du traitement de l’évolution humaine chez Belin

Premier constat

Un problème de terminologie

Des divergences apparaissent quant à la façon de nommer l’homme de Néandertal et Cro-Magnon chez Hachette : Homo sapiens neandertalensis et Homos sapiens sapiens en 2004 deviennent Homo neandertalensis et Homo sapiens en 2007. À partir de 2003, les scientifiques ont considéré que Neandertal et sapiens étaient deux espèces[1] distinctes : Homo neanderthalensis et Homo sapiens. Cette position ne figure pas dans les manuels. Certains continuent de les présenter comme deux sous-espèces (Hachette, 2004 et 2013).

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Dans d’autres manuels, les auteurs préfèrent la solution d’évitement et utilisent le nom français « Homme de Neandertal » et le terme Homo sapiens et/ou Cro-Magnon. Chez Hatier (2002), les auteurs distinguent Homo sapiens, l’ancienne version, et Homo sapiens sapiens, la version « définitive » depuis 40000 ans. Cette distinction n’est reprise qu’en 2011 : le manuel utilise Homo sapiens sapiens pour qualifier Cro-Magnon contrairement aux autres éditions (2002, 2009 et 2011).

Pour compliquer les choses, la notion d’espèce distincte décidée à partir de 2003 est battue en brèche depuis 2010. En effet, le Neanderthal Genome Project apporte des preuves de croisement entre les deux types d’hommes. Cela tend à revenir vers l’hypothèse de deux sous-espèces. Toutefois, l’hypothèse actuelle est que ces deux types d’Hommes se soient croisés à différents moment de l’Histoire de l’Humanité. Ils auraient mélangés leurs gènes puis continué d’évolué parfois séparés les uns des autres. Il existerait donc une certaine proximité mais aussi de grosses différences, un peu comme le loup et le chien.

Des manuels qui génèrent de fausses représentations

On voit la difficulté que peuvent rencontrer les manuels scolaires à suivre les aléas du débat scientifique. Le principe de la science est qu’elle est évolutive et soumise au consensus de la communauté scientifique. Ce qui est intéressant par rapport à notre propos, c’est le positionnement des auteurs des manuels et le discours qu’ils choisissent finalement de proposer à des enseignants et à des élèves qui n’ont pas l’expertise pour contrôler la validité des théories proposées. En effet, de nombreux enseignants n’ont vu la Préhistoire qu’au cours de leur scolarité, lorsqu’ils étaient élèves de cycle 3, s’ils n’ont pas choisis des études d’histoire ou d’archéologie[2].

Un discours officiel composite et flou de la représentation de l’évolution humaine dans le savoir enseigner ne peut pas générer une représentation claire chez ceux censés la transmettre. On observe une certaine confusion et des variations dans les positions des auteurs d’un manuel à l’autre, y compris chez un même éditeur.

Deuxième constat

Du courbé vers le vertical

On constate à travers les images, le passage progressif d’un homme courbé à une position verticale mais les types de représentations varient selon trois modèles distincts : la file indienne, le compartimenté et le tableau.

  • La file indienne « typique » est un système linéaire où l’on voit les personnages de profil marcher de gauche à droite. Elle n’apparaît que dans l’édition de 2007 chez Hachette et subit une modification chez Hatier (2009 ; 2014) puisque les personnages sont présentés de face. Le manuel Belin (2013) ne propose que trois personnages plus ou moins de face mais la file est superposée à une file de trois outils : le titre « l’évolution de l’homme » apparaît au-dessus du titre « le perfectionnement des outils ». Ce dessin associe progrès technique et « progrès » dans l’évolution. Il faut d’ailleurs « nommer dans l’ordre chronologique » les espèces chez Hatier (2009). Le tout est proposé dans un sens de lecture occidental, de la gauche vers la droite, ce qui européocentrise la lignée humaine.
  • Mais la file indienne peut se retrouver de façon insidieuse sous la forme d’un « tableau » (Hachette, 2004 et 2013) : elle apparaît alors verticalement, du haut vers le bas et non pas du bas vers le haut, comme en archéologie (en général ce qui est plus vieux est plus profond) contrairement à ce que l’on aurait pu s’attendre. Il s’agit d’un système stratigraphique.
  • Le troisième type de présentation, « compartimentée », consiste à montrer des vignettes avec des textes, ce qui rompt avec la vision linéaire dessinée tout en le restant : ces vignettes constituent une sorte de récit qui suit la linéarité du texte.

Du petit vers le gros

Avec le temps les personnages sont plus grands, quantitativement et qualitativement, mieux vêtus et armés : la caillou (parfois rien), le biface, le bâton, l’épieu, la lance et le harpon (exceptionnellement, la peinture, chez Belin en 2010). Le choix des objets, qui sont principalement des armes, questionne. Le propulseur n’est jamais associé à l’Homme moderne alors c’est l’objet qui caractérise mieux cet Homme plutôt que le harpon. Habilis et erectus sont nus et poilus. Hatier et Hachette indiquent la taille des différents ancêtres : ces dimensions varient selon les manuels. On note pour les manuels de Belin (2010) et Hachette (2007) une frise de crânes. Dans le manuel des éditions Belin, on voit le cerveau à l’intérieur de la boîte crânienne avec la question : « Que remarques-tu sur le cerveau des premiers hominidés ? ».

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Dans les deux illustrations, on observe que la taille du crâne (et du cerveau) augmente au fur et à mesure que l’on avance vers l’Homme moderne (voir figure 7). Les textes qui sont accolés font clairement référence à l’idée d’un progrès linéaire associé à l’évolution du cerveau[3] : plus le crâne est gros, plus le cerveau l’est aussi et plus l’homme est intelligent et progresse. Cette présentation rappelle celle des outils dans l’autre manuel du même éditeur.

Frise de crânes Belin, 2010, p. 19
F7 – Frise de crânes Belin, 2010, p. 19

Une représentation désuète et incomplète de la généalogie humaine

Chez Hachette (2007), les auteurs demandent sous la forme de questions si « Homo habilis et Homo erectus ont pu se rencontrer ?v», de même pour erectus et sapiens. Sur la page suivante on trouve un arbre mixte linéaire, stratigraphique et buissonnant (figure 8). Étant donné que la réponse attendue semble être non puisque dans la réalité ils ne sont, apriori, pas contemporains et que l’arbre indique que ce n’est pas le cas, ces questions sous entendent une vision linéaire de l’évolution. Les différentes éditions précisent également que l’homme ne descend pas du singe, mais qu’ils ont un ancêtre commun. Aucun manuel n’aborde le fait que l’histoire évolutive de l’Homme s’inscrit dans celle plus globale des primates.

Arbre de l’évolution, Hatier, 2007, p. 18
F8 – Arbre de l’évolution, Hatier, 2007, p. 18

En résumé

Du point de vue du contenu

  • Les auteurs des manuels ne sont pas clairs sur la définition de ce qu’est un Homme ou un humain. Sur ce point, Hachette a le mérite d’avoir clarifié sa position et même si elle est discutable, elle peut justement servir à problématiser la question à travers des critères comme : la bipédie, les outils, la tradition technique, le langage et le cerveau.
  • Les lignées sont à géométrie variable selon les manuels : elles incluent des homininés différents. Certains disparaissent, d’autres apparaissent. Cette situation favorise le manque de clarté inhérent à la complexité du sujet.
  • La terminologie employée est floue et composée d’une multitude de termes utilisés comme synonymes. Seul le terme « espèce » est expliqué. Celui de « genre » n’apparaît jamais. Le processus de scolarisation s’est totalement éloigné de ses références scientifiques pour rendre un contenu accessible aux élèves : il a sacrifié la rigueur scientifique.
  • Les données scientifiques sont absentes. Les manuels scolaires ne prennent pas en compte plusieurs éléments :
    • La relation entre les espèces Néandertal et Homo sapiens.
    • L’existence de contemporanéités entre espèces.
    • La variété des espèces elles-mêmes et leur relation cladistique (qui étudie le sens des transformations évolutives des caractères) et non plus généalogique.
  • Les représentations didactiques de l’évolution ne sont pas rigoureuses d’un point de vue épistémologique (la façon dont la connaissance scientifique en préhistoire se construit et évolue).

Du point de vue graphique

  • Une vision linéaire, du passé (gauche) vers le présent (droite) : un sens.
  • Une linéarité associée au progrès (avec les outils et les crânes) : une direction orientée vers le futur.
  • Un francocentrisme voire un eurocentrisme
  • Un anthropocentrisme

Analyse selon le modèle QVP

Le modèle KVP créé par Pierre Clément (Université Lyon 1) permet d’analyser les conceptions et leurs possibles interactions autour de trois pôles : les connaissances scientifiques (K comme knowledge), les valeurs (V) et les pratiques sociales (P).

Je propose ici l’analyse de la conception du temps selon ce modèle.

Modèle KVP évolution humaine
F9 – Modèle KVP évolution humaine

Les connaissances

  • Des connaissances non actualisées : les manuels de représentent pas les différentes espèces d’homininés.
  • Absence de référence épistémologique. La représentation de l’évolution humaine est toujours construite sur une relation généalogique et non pas phylogénétique (relation de parenté à partir de caractères homologues) alors que c’est plus le cas dans le secondaire. Le contenu du manuel ne s’inscrit pas dans une épistémologie de la Préhistoire et des sciences de la nature.
  • Des contenus non eurocentrés (point positif) : des ancêtres communs, les hominidés Toumaï et Lucy. Approche non raciste (pas de hiérarchie de races comme fin XIXe et début XXe).
  • Ascendance animale non remise en cause : l’évolution humaine s’inscrit dans celle du règne animal.
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Les représentations

  • Une conception monocentriste : origine africaine, un continuum génétique, une unité de l’espèce humaine.
  • Une conception linéaire finaliste et simplificatrice : pas de coexistence d’homininés, pas d’évolution buissonnante, pas d’arbres cladistiques. Le temps de l’évolution est une chronosophie : un temps orienté. C’est aussi une conception téléologique de la causalité : un temps déterminé.
  • Une conception raciste. En terme de hiérarchisation avec des inférieurs et des supérieurs (du courbé au droit, du poilu à l’habillé, du sans outil à l’outil, du sans domicile au bien logé…).
  • Une conception évolutionniste simpliste : bipédiste et cérébrale par transformation et amélioration successive. Transmission des caractères acquis (Lamarckisme) ; une vision généalogique constituée d’ancêtres et de descendants.

Les valeurs

La supériorité de l’homme moderne

Conclusion

L’évolution humaine est depuis le XIXe siècle un sujet très sensible et le reste très largement en ce XXIe siècle. Il touche aux valeurs et en particulier aux conceptions religieuses et mythologiques. Cela explique peut-être l’absence à des références historiques et en particulier à Darwin tout en s’inscrivant dans la théorie de l’évolution.

D’un point de vue épistémologique, les représentations linéaires, stratigraphiques, compartimentées ou mixtes (Hachette, 2007) s’opposent à la conception phylogénétique de l’évolution humaine. Les concepts devraient être expliqués et les élèves initiés à la construction d’un arbre phylogénétique. Cela les aiderait à déconstruire et reconstruire leurs représentations et pourquoi pas à accéder au concept de l’évolution humaine en mosaïque.

Toujours d’un point de vue épistémologique, les différentes formes graphiques sur l’évolution doivent être interrogées dans le rapport qu’elles impliquent entre chronologie et chronosophie : comme l’exprime Cariou (2012, p. 141), « Il s’agirait d’articuler la construction de la chronologie à la production de sens par la chronosophie ».


Notes

[1] «  L’espèce est une communauté interféconde de populations, reproductivement isolées d’autres populations et qui occupent dans la nature une niche écologique spécifique », Ernst Mayr (1942). Une espèce doit pouvoir engendrer une progéniture viable et féconde.

[2] Pour s’en convaincre, il suffit de consulter le forum des enseignants du primaire : http://f2007orums-enseignants-du-primaire.com/topic/202581-la-prehistoire-enseignee-seulement-en-primaire/

[3] Belin CE2 2013 : « La taille du cerveau des hommes préhistoriques n’a cessé d’augmenter. Il est possible que cette augmentation explique l’élaboration d’objets de plus en plus performants. En perfectionnant leurs outils, ils ont pu améliorer leurs conditions de vie. Ils ont également développé des talents artistiques » (p. 19).


Référence des manuels scolaires

Belin

  • (2010) Histoire géographie, histoire des arts, CE2, dir. Geneviève Chapier-Legal, Youenn Goasdoué, Hélène Lestonnat,  Geneviève Dermenjian, coll. « Odyssée », Belin (ISBN  978-2-7011-5427-5) .
  • (2013) La préhistoire et l’Antiquité, cycle 3, dir. Geneviève Chapier-Legal, Youenn Goasdoué, Hélène Lestonnat, Geneviève Dermenjian, coll. « Tout en Doc », Belin (ISBN 978-2-7011-6554-7).

Hachette

  • (1996) Histoire, cycle 3, niveau 2 CM, dir. Jean-Louis Nembrini, coll. « À monde ouvert », Hachette (ISBN  2-01-115947-4).
  •  (2004) Histoire géographie CE2, cycle 3, dir. Marys Clary et Geneviève Dermenjian, coll. « Les Ateliers Hachette » Hachette (ISBN 978-2-01-116381-3).
  • (2007) La préhistoire, cycle ,. dir. Jean-Michel Lambin, coll. « Les Dossiers Hachette », Hachette (ISBN  978-2-01-117370-06).
  • (2010) Histoire des arts, cycle 3, dir. Christophe Saïsse, coll. « Les Dossiers Hachette », Hachette (ISBN  978-2-01-1175497-6).
  • (2013) Histoire géographie, histoire des arts, CE2, cycle 3 (conforme programme 2008), dir. Marys Clary et Geneviève Dermenjian, coll. « Les Ateliers Hachette », Hachette (978-2-01-117667-7).

Hatier

  • (2002) Histoire géographie CE2, cycle 3, dir. Sophie Le Callennec, coll. « Magellan », Hatier (ISBN  2-218-73750-7).
  • (2009) Histoire géographie CE2, dir. Sophie Le Callennec, coll. « Magellan », Hatier (ISBN 2-218-93527-5).
  • (2011) Histoire, cycle 3 (conforme programme 2002), dir. Sophie Le Callennec, coll. « Magellan », Hatier (ISBN  978-2-218-92073-8).
  • (2014) La préhistoire, histoire & histoire des arts, manuels scolaire CE2-CM1-CM2, dir. Sophie Le Callennec, coll. « Les petits Magellan », Hatier (ISBN  978-2-218-97325-3).

Magnard

  • (2004) Histoire, cycle 3, dir. Françoise Changeux, Magnard.
  • (2010) Histoire, cycle 3 (conforme programme 2008), dir. Françoise Changeux-Claus, Magnard.

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